L’activité économique nationale aurait progressé de 3% au deuxième trimestre 2018, soit le même niveau prévu au mois d’avril 2018, au lieu de +3,2% un trimestre auparavant, dans un contexte de hausse de 3,1% de la valeur ajoutée agricole.
Selon le haut-commissariat au Plan, l’activité agricole aurait progressé à un rythme plus soutenu qu’attendu au deuxième trimestre 2018, grâce notamment à l’amélioration des perspectives de récoltes des cultures printanières.
Hors agriculture, l’activité aurait légèrement ralenti, affichant un accroissement de 3% au lieu de 3,3% au trimestre précédent, pénalisée notamment par la décélération de la valeur ajoutée minière.
Contribuant pour près de 1,6 point à la croissance globale du PIB, le secteur tertiaire aurait continué de soutenir l’activité économique grâce notamment à la bonne orientation du commerce, du transport et des activités touristiques.
En revanche, la contribution du secteur secondaire à la croissance économique globale aurait reflué à 0,6 point, au lieu de 1,1 point un trimestre auparavant.
Au troisième trimestre 2018, la demande mondiale adressée au Maroc poursuivrait son amélioration, affichant une hausse de 5,4%, profitant notamment aux industries automobile et aéronautique et à la confection.
Le renchérissement des cours mondiaux du pétrole prévu à 80$/baril, au lieu de 52$/baril un an plus tôt, continuerait à peser sur la balance commerciale et les importations des produits énergétiques.
Dans ce contexte, la valeur ajoutée industrielle réaliserait un accroissement de 3,1% au troisième trimestre 2018, en variation annuelle, tandis que l’activité minière progresserait de 0,6%, en ligne avec la poursuite de la modération de la production du phosphate brut.
La croissance de la demande internationale des fertilisants resterait modérée, mais la poursuite de la hausse de la demande des pays de l’Afrique sub-saharienne maintiendrait les exportations nationales des engrais phosphatés sur un rythme de croissance positif de près de 1,1%, au cours de la même période.
Quant au secteur tertiaire, sa valeur ajoutée croîtrait de 3,4%, contribuant pour environ +1,6 point à la croissance globale du PIB.
Dans l’ensemble, le PIB non-agricole s’améliorerait de 3,3% au troisième trimestre 2018, au lieu de 3% un trimestre plus tôt.
Compte tenu d’une progression de 2,6% de la valeur ajoutée agricole, tirée principalement par l’affermissement de la production des cultures fruitières et des activités d’élevage, la croissance économique nationale serait de 3,2%, au troisième trimestre 2018, au lieu de 3,9% la même période une année auparavant.