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La digitalisation, levier stratégique du NMD, en débat au MD talks

La digitalisation, levier stratégique du NMD, en débat au MD talks

Après une première édition tenue en 2019 et deux ans d’absence à cause de la pandémie du Covid-19, Maroc Diplomatique revient avec une nouvelle édition de son Cycle de conférences de réflexion stratégique africaine et internationale, MD talks, dont le démarrage officiel a eu lieu vendredi 27 mai à Casablanca.
 

Placée sous le thème : «La digitalisation, levier stratégique du nouveau modèle de développement», cette conférence a connu la présence de Chakib Benmoussa, ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, Awatif Hayar, ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, ainsi qu’un parterre d’institutionnels et de personnalités publiques et privées.

En ouverture de la conférence, Hassan Alaoui, directeur de publication de Maroc Diplomatique, a souligné l’importance de la digitalisation en tant que levier d’influence. «La digitalisation n’a pas seulement signifié le décès à petit feu de la presse écrite mais elle est une nouvelle bouffée d’air que la société et l’ensemble des acteurs d’un pays comme le nôtre s’approprient et s’arrachent. Elle est aussi la veine jugulaire du monde en étant notamment au cœur de plusieurs réformes. Néanmoins, celle-ci devrait être maîtrisée et utilisée à bon escient en sus de répondre à des exigences suprêmes de participation et d'adhésion».

S’exprimant à cette occasion, Chakib Benmoussa a affirmé que la digitalisation est évoquée dans le nouveau modèle de développement comme étant «un levier du changement parce qu’elle est considérée comme étant transformatrice de la relation de l’Etat aux citoyens, aux entreprises et à l’ensemble des parties prenantes de par l’accès à l’information, la possibilité de participation des citoyens, la garantie d’une appropriation collective, l’accès aux services publics, la création d’une nouvelle forme d’inclusion et la simplification des procédures permettant ainsi de recréer une relation de confiance entre les citoyens et les institutions».

Et de poursuivre : «L’ambition nationale repose sur une action volontariste et d’ouverture sur le monde qui passe en l’occurrence par un pari sur le digital se déclinant en plusieurs volets liés à  l’humain, la compétence et la recherche, l’infrastructure, l’environnement et la libération des énergies».

Pour sa part, Lamiae Benmakhlouf, Directrice générale du Technopark, considère que le Maroc connaît aujourd’hui un tournant important avec un nouveau modèle de développement «qui a mis le digital au cœur de la stratégie d’expansion de l’économie marocaine. La crise n’est plus une exception, c’est devenu la règle, et le Maroc est amené à s’adapter à ce contexte économique mondial en pleine mutation. Les start-up sont aujourd’hui au cœur de cette transformation; elles incarnent l’innovation, l’agilité, la compétitivité, la compétence, et je crois qu’on a tout à gagner à développer ces start-up et tout l’écosystème autour. Cette démarche devrait se faire avec une co-construction et une intelligence collective. De fait, c’est avec une synergie que nous arriverons tous à réaliser les objectifs que nous a assignés ce nouveau modèle de développement»

Le choix de cette thématique trouve son origine dans le fait qu’aujourd’hui plus que jamais, l’enjeu autour duquel se réunissent les efforts des acteurs gouvernementaux, institutionnels, économiques et de la société civile est de mettre les possibilités et solutions qu’offre la digitalisation au service d’un modèle de développement durable, équitable et innovant.

Pour arriver à construire une digital nation, il faut avant tout «inculquer un «Digital Society Mindset» au niveau de toutes les institutions publiques et privées», insiste Mohamed Saad, Directeur général adjoint de la Bourse de Casablanca. Et de noter que «la souveraineté digitale est très importante. Bien évidemment, une souveraineté digitale à 100% n’existe pas, toutefois on peut avoir des innovations accordées et adaptées au contexte marocain ainsi qu’à sa réglementation en plus de donner de l’oxygène à nos start-up qui peuvent nous proposer un certain nombre de choses».

 

M. B.

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