«La crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), qui a révélé les vulnérabilités de plusieurs couches sociales, a servi d’accélérateur de réformes sur le plan social», a indiqué récemment Karim El Aynaoui, président du Policy center for the New South (PCNS), lors d’un panel virtuel sur l’impact de la Covid-19 dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), initié par le Fonds monétaire international (FMI).
Et d’insister sur l’importance d’avoir la capacité de gérer les interventions sur le plan social aux plus petites échelles de la société.
A en croire le président du think tank, qui a mis en avant le projet de la généralisation de la couverture sociale annoncé par le Roi Mohammed VI, la crise a mis en relief le débat sur l’importance d’assurer la couverture sociale au profit d’un plus grand nombre de personnes au Maroc.
L’un des projets accélérés par la crise serait le registre social unifié (RSU). Il devrait permettre d’acheminer les aides publiques à la population cible, et ce d’une manière efficiente et équitable.
Toujours au registre social, rappelons que la crise sanitaire a généré un élan de solidarité des Marocains, avec la mise en place d’un Fonds spécial alimenté par les dons. L’initiative a permis de soutenir les ménages et entreprises mis à mal par les répercussions de la covid-19.
Lors du webinaire, Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, a insisté sur la nécessité de saisir l’opportunité pour relever les défis préexistants et ceux qui ont émergé avec la crise actuelle. Azour a également fait observer que le leadership collectif est un facteur-clef de réussite pour toute action face aux répercussions de la crise. D’où l’interêt de syndiquer toutes les forces à l’échelle mondiale.