Une réunion marquant le lancement de l'étude relative aux programmes de logements, en partenariat avec la Banque mondiale, s'est tenue mardi à Rabat.
Cette étude, intitulée "Quels programmes de logements après 2020?", a pour objectif principal d’accompagner le ministère dans le processus de réforme de la politique du logement, dans lequel s’est engagé le gouvernement dans un cadre concerté et convergent.
Cette étude sera menée par des experts de la Banque mondiale et s’appuiera sur la consultation des principaux partenaires concernés en vue d’aboutir à la proposition commune d’un nouveau programme de logements adapté au contexte marocain, ainsi que la définition de nouveaux types d’appuis innovants, permettant de poursuivre les programmes de logements conventionnés avec l’Etat, après leur échéance en 2020.
"Notre ambition est de mettre en place une vision innovante, à travers des mécanismes permettant de fournir aux citoyens marocains des logements de qualité et de répondre à une demande de plus en plus croissante", a fait savoir la ministre de l'Aménagement du territoire national, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la ville, Nezha Bouchareb.
De son côté, le spécialiste senior du secteur financier, chargé adjoint du programme, Jean Michel Lobet, a précisé que l’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’impact de la politique de soutien de l’État au secteur du logement entre 2004 et 2015 et de formuler des recommandations pour mettre en place les réformes adéquates.
Lobet a mis en exergue les questions clés faisant l’objet de l’étude, à savoir "Quel est l’effort financier consenti par l’Etat en faveur du logement?", "A combien s’élèvent les recettes de l’État issues du secteur du logement?" et "Quel est l’impact économique et social des aides publiques".
Cette étude vise à atteindre plusieurs objectifs, notamment établir un état des lieux des aides publiques pour le secteur de l’immobilier, évaluer leur portée, proposer des mesures pour améliorer leur efficacité, en particulier avec l’arrivée à terme du dispositif d’incitations fiscales à l’horizon 2020, et permettre la mise en place des nouvelles mesures à proposer pour 2021.■