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Cet événement tenu en présence du Président du Gouvernement des Iles Canaries, Angel Victor Torres, du président de la CGEM, Chakib Alj, du co-président du Cemaes, Adil Rais, et de l'ambassadeur de l'Espagne au Maroc, Ricardo Diez-Hochleitner, a été l'occasion de mettre l'accent sur plusieurs secteurs stratégiques notamment, l’agriculture, l’hydrogène vert, l’industrie, l’immobilier, la technologie, le transport et la logistique.

Lors de son discours d'ouverture, Chakib Alj a tout d'abord mis en avant les atouts du Maroc soulignant que le Royaume constitue une destination d'investissement fiable et une plateforme sûre pour le développement des entreprises, espagnoles en l'occurrence. 

Dans cette même perspective, le président de la CGEM a rappelé les nombreux bénéfices qu'apporte la nouvelle Charte d'investissement. «Dotée d'une enveloppe de 51 milliards d'euros et visant la création de 500.000 emplois d’ici 2026, cette charte vient compléter les efforts déployés pour faciliter l’acte d’investir au Maroc, en s’appuyant sur un ensemble d’incitations financières, et non financières, accessibles à tous les investisseurs, qu’ils soient Marocains ou étrangers. En parallèle du lancement de cette charte, plusieurs chantiers importants sont en cours de déploiement en faveur d’un climat des affaires compétitif et fluide».

Par ailleurs, Chakib Alj a souligné que le forum d'affaires Maroc-Espagne tenu en février dernier à Rabat en présence des chefs de gouvernement des deux pays, a ouvert la voie à un partenariat économique bilatéral concret, innovant et gagnant-gagnant, exprimant ainsi sa conviction selon laquelle les îles Canaries peuvent être au cœur de ce partenariat. 

«En tant que voisins géographiques et qu’économies complémentaires, le Maroc et les îles Canaries disposent d’atouts importants sur lesquels les deux pays peuvent capitaliser dans des secteurs stratégiques comme le tourisme, la pêche, l'agroalimentaire, la santé ou encore l'énergie renouvelable. Nous gagnerions à exploiter ce potentiel et à créer des projets à forte valeur ajoutée sur nos régions respectives».

S'exprimant à cette occasion, le co-président du Cemaes, Adil Rais, a relevé que «les Îles Canaries constituent une région ayant des relations historiques avec le Sud du Maroc. Leur présence à cette rencontre témoigne de leur volonté de renforcer les liens déjà existants. J’attire l’attention sur l’importance des Îles Canaries pour le Maroc et l’importance des Îles Canaries pour le sahara marocain».

Mettant la lumière sur les principaux chiffres des indicateurs macroéconomiques du Royaume, Adil Rais a souligné l’importance pour le Maroc de renforcer des liens avec les Îles Canaries, en bâtissant une économie mutuellement bénéfique, ce qui consolidera les relations Maroc-Espagne. «Les liens qu’entretient le Maroc avec l’Espagne doivent être développés davantage, et les Îles Canaries demeurent une partie importante de ces liens», a-t-il fait savoir. 

De son côté, le Président du Gouvernement des Îles Canaries, Angel Victor Torres, a déclaré que le Maroc est un partenaire de premier ordre pour les Îles Canaries et que près de 26 entreprises canariennes sont installées au Maroc, notant ainsi que cette rencontre est une occasion pour les entreprises participantes de renforcer leur réseautage et de partager leurs expériences. 

Par ailleurs, le président du gouvernement canarien a évoqué la dernière visite d’une délégation de la région Souss Massa, qui avait pour objet la discussion des méthodes d’irrigation et de dessalement. Dans la même veine, Torres a exprimé le souhait de s’engager avec le Maroc dans le renforcement de la connexion maritime.

À l'issue de cette rencontre, une convention de partenariat a été signée entre la Société de développement économique du gouvernement des Canaries (Proexca) et le Cemaes. Ce mémorandum d'entente vise l’appui aux projets mixtes Maroc-Canaries en Afrique.