Au cours du mois de mars, le Maroc a représenté 12% de toutes les livraisons de diesel russe, la Tunisie et l’Algérie 10% et 8% respectivement, selon les décomptes de l’agence russe analytique Naans-média.
Les données de cette agence spécialisée dans le secteur pétrogazier, consultées par le site pro-russe Sputnik, mettent à nouveau le feu aux poudres dans cette polémique que le gouvernement nie en bloc depuis décembre dernier.
Au total, les trois pays maghrébins ont importé 30% du carburant en provenance de Russie. Le volume le plus important (33%) a été acheté par la Turquie.
La Russie a ainsi su former des flux de livraisons stables de produits pétroliers vers des pays considérés comme amicaux ou neutres, selon la même source.
Le marché de l’UE récupère désormais les volumes restants.
Les quantités importées par les pays d'Afrique du Nord sont trop importantes pour eux, avait déclaré début mars un analyste chez Kepler pour le Wall Street Journal en commentant cette affaire qui risque de créer des frictions avec les Américains.