Les réformes structurelles conduites par le gouvernement auront "un effet positif à l’avenir". C’est ce qu’a assuré, vendredi soir à Casablanca, le chef de gouvernement Saad Eddine El Othmani.
"Le gouvernement a rencontré un nombre de difficultés, mais il s’est armé de l’espoir et a pu accomplir d’importantes réalisations en moins de deux ans", a souligné El Othmani, qui était l’invité du "Grand Oral" organisé par les anciens de Sciences-Po au Maroc.
Il a, à cet effet, cité la loi-cadre sur l’éducation-formation, la réforme des centres régionaux d’investissement, la promulgation de la charte nationale de la décentralisation administrative, en plus de la lutte contre la corruption en tant que "priorité" de l’Exécutif.
Le chef de gouvernement s’est félicité de l’amélioration du classement du Maroc dans l’indice de perception de la corruption, rappelant la présentation de plusieurs dossiers de corruption devant la Justice et la poursuite des présumés responsables de ces actes.
De même, des efforts inlassables sont déployés dans les domaines de l’enseignement et de la santé, a-t-il fait valoir, estimant que les budgets alloués à ces secteurs névralgiques doivent être augmentés pour mener à bien ces deux chantiers.
La même importance est portée au chantier de la régionalisation avancée, qui a franchi des étapes significatives matérialisées par l’adoption de la charte de la décentralisation, un mécanisme efficace pour la concrétisation des plans de développement local.
Interrogé sur les sujets chauds de l’actualité, le chef de gouvernement a rassuré sur la volonté du ministère de la Santé de communiquer en toute transparence sur l’évolution de la grippe H1N1 et de prendre en charge les personnes atteintes.
"Il ne faut pas chercher à semer la psychose parmi les citoyens, du fait que l’influenza existe partout dans le monde et peut être traitée", a martelé le chef de gouvernement.
Interpellé sur l’épineuse problématique du chômage, El Othmani a considéré que le meilleur remède réside dans la promotion de l’investissement via l’encouragement des créations de PME/TPE et l’amélioration du climat d’affaires de manière générale.
"Et c’est justement ce que fait le gouvernement pour créer des opportunités d’emploi en faveur des jeunes dans tous les secteurs", a insisté El Othmani.■