Les financements alloués aux régions dans le cadre de la mise en œuvre de la régionalisation avancée vont atteindre les 10 milliards de dirhams annuellement à partir de 2021, contre 9,6 Mds de DH en 2020 et 8,5 Mds de DH en 2019.
Selon, le ministre de l'Economie et des Finances, Mohamed Benchaaboun, qui présentait jeudi devant les Commissions des finances des deux Chambres du Parlement, le bilan d'étape de l'exécution du budget à fin juin 2019 et le cadre général d'élaboration du projet de Loi de Finances 2020, il faut poursuivre la dynamique de l'investissement et accompagner les différents chantiers stratégiques, notamment l'enseignement, la santé, l'habitat, la justice, la réforme des centres régionaux d'investissement (CRI) et les stratégies sectorielles.
Benchaaboun a également mis l'accent sur l'importance de rationaliser la création des postes budgétaires et des dépenses de fonctionnement de l'administration, d'accélérer la réforme globale des systèmes de retraite et de poursuivre la réforme graduelle du système de compensation.
Il a également souligné l'impératif de revoir la gestion des investissements publics à travers principalement le recours à des outils de financements innovants et l'amélioration de l'efficacité des investissements en favorisant les projets les plus productifs aux niveaux social et économique.
Au cours de la période 2020-2022, le déficit budgétaire devrait être maîtrisé à hauteur de 3% du Produit intérieur brut (PIB), a-t-il relevé.
La croissance devrait atteindre 4% à l’horizon 2022, dans le sillage de la poursuite des stratégies sectorielles, de l'accélération du rythme des réformes structurelles ainsi que de l'amélioration de la demande extérieure destinée au Maroc.
Évoquant les principaux défis relatifs à la gestion des finances publiques, Benchaaboun a précisé que le coût global annuel des augmentations prévues suite aux résultats du dialogue social s'élève à 14,25 Mds de DH à partir de 2021.