Le coup d’envoi du Rendez-vous de Casablanca de l'assurance a été donné ce mercredi, en présence de nombreux experts nationaux et internationaux.
Les débats de cette 5ème édition, qui se tient jusqu’au 5 avril et met à l’honneur la Tanzanie, se focaliseront autour de la «Disruption en assurance : explorer, innover, se réinventer».
Organisé par la Fédération marocaine des sociétés d’assurances et de réassurance (FMSAR), cet évènement s’est hissé, en l’espace de quelques années, comme l’un des événements continentaux incontournables et fait de Casablanca un hub de réflexion sur l’avenir de l’assurance et de la réassurance africaine.
«La disruption, que je définis comme une innovation de rupture, est un sujet fondamental qui conditionne l’avenir du secteur des assurances», a notamment déclaré dans son mot d’ouverture Mohamed Hassan Bensalah (photo), président de la FMSAR, pour qui il s’agit désormais de «faire de l’assurance autrement pour satisfaire des clients très connectés».
Raison pour laquelle le digital est désormais devenu un axe de développement stratégique des compagnies d’assurances. Et ce, d’autant que «ces évolutions disruptives se font de manière exponentielles et que la disruption est plus profonde dans les assurances, dont le modèle économique est fortement remis en cause», souligne, pour sa part, Hassan Boubrik, président de l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale.
Cependant, si la disruption offre de nouvelles opportunités, en ce sens qu’elle permet, entre autres, d’améliorer l’expérience et la relation client grâce aux objets connectés, elle induit tout autant de nouveaux risques, comme la cybercriminalité, et peut aussi entrainer une baisse de la taille du marché des assurances et des primes émises.
Ce sont tous ces éléments qui enrichiront les débats durant ces deux journées.