Les catastrophes naturelles engendrent chaque année des pertes directes estimées à environ 202 milliards de dollars, a souligné lundi le Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP).
Dans une note publiée à l’occasion de la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe, célébrée le 13 octobre de chaque année, l’agence onusienne dont le siège est à Nairobi a fait savoir que ce chiffre alarmant ne représente qu’une partie de l’impact économique global, évalué à 2.300 milliards de dollars, avec des conséquences particulièrement lourdes pour les pays en développement.
L’UNEP a mis en garde contre "l’aggravation des phénomènes naturels sous l’effet du changement climatique et de décisions de développement mal adaptées aux risques".
Malgré cette situation, les efforts financiers déployés pour réduire les risques de catastrophe demeurent très faibles. Moins de 1 % des budgets publics est consacré à cet objectif , et seulement 2 % des projets d’aide publique au développement intégraient des objectifs en la matière entre 2019 et 2023.
Pour faire face à ces défis, l’agence appelle les gouvernements à intégrer pleinement la réduction des risques des catastrophes et l’adaptation climatique dans leurs stratégies.
Elle préconise également de doter le secteur privé de données sur les risques, d’un cadre réglementaire adéquat et de mécanismes d’incitation afin de favoriser des investissements plus résilients.
À l’occasion de cette journée mondiale instaurée en 1989 par l’Assemblée générale des Nations Unies, l’UNEP appelle à accroître le financement dédié à la réduction des risques, et à veiller à ce que tous les investissements publics comme privés soient informés des risques et conçus pour y résister.
