- Les actions du gouvernement en matière de soutien et de préservation du pouvoir d’achat des ménages, mis à rude épreuve, seront scrutées à la loupe.
Pour peu que l’on s’intéresse à l’activité gouvernementale, il est aisé de présumer une rentrée chargée pour l’exécutif, en raison du contexte particulier qui prévaut.
Le gouvernement est attendu particulièrement, entre autres sur le front de la lutte contre l’inflation, la réforme des retraites (plus que nécessaire) ainsi que les mesures-phares de la Loi de Finances 2023. Sachant que 2023 est la deuxième année d’implémentation et de mise en œuvre de la loi-cadre portant réforme du système fiscal, adoptée en juillet 2021.
Les actions du gouvernement en matière de soutien et de préservation du pouvoir d’achat des ménages, mis à rude épreuve, seront scrutées à la loupe. Pour cause, l’inflation a atteint des sommets au cours des derniers mois. D’ailleurs, les chiffres du HCP montrent que, comparé au mois de juillet de l’année 2021, l’indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré une hausse de 7,7% au cours du mois de juillet 2022. Ce qui est la conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 12,0% et de celui des produits non alimentaires de 5,0%. Le gouvernement sera-t-il réceptif à la demande populaire de mise en place d’un mécanisme visant la baisse des prix des carburants ? Les prochains jours ou mois permettront de répondre à cette interrogation qui intéresse beaucoup de citoyens ?
Les attentes que suscite le gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch au sujet de la retraite, sont d’autant plus grandes que le Souverain accorde un grand intérêt à la protection sociale, un chantier royal. De plus, la fragilité de l’équilibre des caisses de retraite est confortée par des chiffres. La date du début du déficit global oscille entre 2015 et 2023, selon les caisses et celle correspondant à l’épuisement des réserves entre 2028 et 2044. Par ailleurs, il convient tout de même de rappeler que le gouvernement actuel a, à son actif, une mesure symbolique sur le plan social. Il s’agit entre autres, de la hausse du SMIG de 10% sur deux ans dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des services à partir de septembre 2022. Le SMIG dans le public passera de 3.000 DH à 3.500 DH par mois.
M.D