Nabila Rmili, mairesse de Casablanca, a rencontré les représentants des syndicats des taxieurs de la ville.
Objectif : discuter des problématiques que connaît le secteur dont notamment la hausse des prix du carburant, les effets des contraintes sanitaires qui ont réduit leur mouvement et leur chiffre d'affaires, les difficultés pour renouveler la flotte.
Les syndicats ont profité de cette occasion pour dénoncer la lenteur des travaux dans plusieurs artères de la métropole, ce qui perturbe la circulation. Ils n'ont pas manqué aussi de relever la concurrence déloyale de certaines applications de transport urbain, qui impacte leur activité.
Pour aborder toutes ses problématiques, le Conseil de la ville devrait créer une commission dédiée afin de trouver des solutions. Rappelons que Casablanca compte près de 15.000 taxis répartis quasi équitablement entre la première et la deuxième catégorie. Le secteur est impacté par différentes contraintes qui ont poussé les syndicats à observer plusieurs sit-in et grèves.
En dépit de quelques réformes lancées, le secteur n'arrive toujours pas à assurer sa mise à niveau. Citons à titre d'exemple, le programme de la prime à la casse octroyée par l'Etat pour le renouvellement des véhicules (80.000 DH pour les grands taxis et 35.000 DH pour les petits) qui n'a pas atteint tous ses objectifs. La principale cause qui bloque est imputée au système des agréments jugé compliqué.