Le récent tournage à Essaouira de certaines scènes de la série événement "Game of Thrones" a fait naître un nouveau potentiel touristique dans la région où "le tourisme est en plein essor", relève vendredi le journal belge l'Echo.
"Anciennement baptisée Mogador par les Portugais, célèbre pour ses remparts, Essaouira est une ville à part au Maroc. Ayant été un port international et la capitale diplomatique du pays, il s'en dégage une fierté et un esprit international. Cet esprit se manifeste aujourd'hui par les touristes de passage et les expatriés qui peuplent la ville et ses alentours", écrit le quotidien.
La publication qui emmène ses lecteurs cet été à la découverte de villes du monde entier à travers les yeux de dirigeant(e) s d'entreprises en vue, fait escale cette fois à Essaouira qu'elle explore avec l'entrepreneur belge Salvatore Curaba qui a succombé aux charmes de la cité des Alizés pour s'y installer.
Pour se ressourcer, l'ancien joueur de football du Sporting de Charleroi, patron d'une entreprise spécialisée dans les logiciels informatiques, a choisi cette ville qui lui rappelle son enfance, où il a posé ses valises depuis plusieurs années.
"À chaque fois que j'y vais, j'ai l'impression de faire un retour dans mon passé. Cela représente beaucoup d'émotion pour moi", témoigne-t-il.
Quand il évoque Essaouira, relève le journal, Salvatore Curaba en parle effectivement avec beaucoup d'émotion, et pour cause: "Essaouira c'est un dépaysement total, mais qui bizarrement me rappelle mon enfance. Cette partie du Maroc a réveillé en moi des souvenirs de vacances d'enfance en Sicile. Les gens qui partent à dos d'âne au milieu des champs d'oliviers, la terre aride, certaines odeurs. Des images qui étaient gravées en moi et qui inconsciemment m'ont fait aimer cet endroit dès que nous y sommes arrivés avec ma femme la première fois", se remémore-t-il.
Le Belge a décidé ainsi de faire construire un peu en dehors de la ville, sur les bordures du Golfe de Mogador qu'il affectionne particulièrement. Grand amateur de green tondu à la perfection, il n'a pas eu de mal, souligne le journal, à se décider pour un terrain en bordure du 18 trous local. Face à la mer et l'île de Mogador, celui qui aime voir au loin ne s'en lasse pas du tableau poétique et relaxant qui s'offre à ses yeux.
Dans cet endroit qui "respire la quiétude et la relaxation", de nombreux Belges et Français ont fait le même choix que Salvatore Curaba et certains ont poussé l'aventure jusqu'à ouvrir une entreprise sur place, conclut le journal.