La secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur, Rakiya Eddarhem, prend part aux travaux de la neuvième réunion des ministres africains du commerce, les 1er et 2 juillet à Niamey, au Niger.
Cette réunion ministérielle intervient dans le cadre du processus des négociations en cours pour l’établissement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), indique un communiqué du ministère.
L’ordre du jour comprend l’examen des progrès enregistrés dans les domaines techniques clés de négociation, principalement la présentation des listes de concessions tarifaires et les questions en suspens sur les règles d'origine ZLECAf, et où il y avait un consensus entre l’ensemble des ministres africains de suggérer à la prochaine assemblée extraordinaire de les finaliser d'ici à janvier 2020, six mois avant la date préconisée pour le démarrage effectif du démantèlement tarifaire, prévu le 1er juillet 2020.
Et afin de contribuer au succès du prochain Sommet extraordinaire prévu le 7 juillet 2019 à Niamey, durant lequel il y aura l’entrée en vigueur officielle de la ZLECAf par les chefs d’Etat après avoir atteint le nombre minimum de ratifications (22), les ministres ont été informés des préparatifs en vue du lancement de la phase opérationnelle, notamment via des instruments opérationnels, notamment le portail en ligne sur les listes de concessions tarifaires et les règles d’origines adoptées (accès uniquement pour les Etats Parties à la ZLECAf), le système panafricain de paiement et de règlement et le mécanisme de notification, de surveillance et d'élimination des obstacles non tarifaires.
Il s'agit aussi de l'Observatoire africain du commerce, l'application web et mobile pour les entreprises sur la ZLECAf et le secrétariat exécutif de la ZLECAf.
Cette première phase de la mise en place de la ZLECAf couvre trois grands chapitres, à savoir le commerce des marchandises (concessions tarifaires, règles d’origine, mesures sanitaires et phytosanitaires, barrières techniques et non tarifaires, mesures commerciales correctives, coopération douanière, transit et facilitation du commerce), le commerce des services touchant en première étape une liste des secteurs prioritaires (services aux entreprises, services financiers, communication, transport et tourisme, ainsi que la coopération réglementaire) et le règlement des différends, précise-t-on.
S’agissant de la deuxième phase, il s’agira plutôt des cadres juridiques liées à la concurrence, les droits de propriété intellectuelle et l’investissement.■