Avec le décès de l’Emir du Koweït Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, la nation arabe a perdu l'un de ses sages dirigeants qui, tout au long de l'exercice de ses fonctions, a fait siennes les préoccupations du monde arabe et défendu ses causes avec sagesse et modération.
Depuis son accession au pouvoir en 2006, cheikh Sabah al-Ahmed al-Jabir al-Sabah, qui a rendu l'âme mardi à l’âge de 91 ans, a dirigé son pays selon des principes solides, basés sur la défense des causes arabes, en particulier la question palestinienne.
Au niveau interne, le défunt a poursuivi avec fidélité le processus d’édification d’un État moderne en renforçant le développement, la démocratie et la liberté d’expression et en consacrant l'égalité des droits et des devoirs parmi les Koweïtiens.
Malgré la courte période de son règne, le Koweït a connu pendant ces années des réalisations de taille dans divers domaines, notamment en termes de développement.
Des réalisations qui immortaliseront, sans doute, le nom du regretté dirigeant dans le cœur de son peuple.
Cheikh Sabah al-Ahmed al-Jabir al-Sabah a pris les commandes de la marche du développement dans son pays armé de sa sagesse reconnue dans le monde entier, et des expériences qu'il a acquises dans les arènes politique et diplomatique.
Pendant plus de 50 ans, le défunt a occupé des postes politiques de premier plan dans son pays, en particulier le portefeuille des Affaires étrangères qu'il a occupé pendant près de 40 ans entre 1963 et 2003.
Il a également occupé la fonction de Premier ministre.
Durant son mandat au pouvoir, il a œuvré pour soutenir les réformes, lutter contre la corruption, consolider les fondements du développement, relancer l'économie en diversifiant les sources de revenus et attirer les investissements étrangers.
Il a également mis en place un centre commercial et financier international pour renforcer le rôle pionnier du Koweït.
Le regretté a aussi accordé une attention particulière aux questions de la femme depuis qu'il était Premier ministre, en assurant le suivi des amendements à la loi électorale de 2005 qui accorde aux femmes le droit de vote.