-Au niveau des instances territoriales, les femmes sont également peu représentées (27%), avec deux femmes présidentes de régions contre 10 hommes.
La note du Conseil, économique, social et environnemental (CESE) publiée à l’occasion de la Journée internationale de la femme pointe du doigt le fait que la gente féminine au Maroc est encore à la marge du développement.
Le document récent précise : «Malgré les avancées, des discriminations basées sur le sexe et des violations des droits des femmes subsistent encore et leur participation au développement demeure faible ». Ainsi en 2019, environ une femme sur deux a subi au moins un acte de violence, tous contextes et toutes formes confondues.
Plus de 30.000 autorisations ont été accordées en 2018 pour conclure un mariage avec des filles mineures, sans compter les unions non légalisées.
Sur le front de la représentative, les chiffres relayés par le CESE ne sont guère reluisants. Celle-ci est à un niveau bas depuis plusieurs années notamment au niveau des institutions représentatives. Pour preuve, au parlement, la part des femmes ne dépasse pas 10% au sein de la Chambre des Conseillers et 21% dans la Chambre des Représentants.
Au niveau des instances territoriales, les femmes sont également peu représentées (27%), avec deux femmes présidentes de régions contre 10 hommes.
Rappelons enfin que les deux femmes présidentes de régions sont en l'occurrence Fatima El Hassani, présidente du Conseil régional de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Mbarka Bouaida à la tête du Conseil régional de Guelmim-Oued Noun
