Les autorités marocaines sont "toujours en attente" de la réponse d'Amnesty international à la lettre du chef du gouvernement, a souligné, samedi à Rabat, Hasna Tribak, directrice des Etudes juridiques et de la Coopération internationale au ministère d'Etat chargé des droits de l'Homme et des Relations avec le Parlement.
"Les autorités marocaines attendent toujours, aussi, les preuves scientifiques probantes qu’elles ont demandées", a déclaré à la MAP, Tribak.
Au niveau de la forme, la lettre de la directrice régionale ne répond pas à la correspondance du chef du Gouvernement, a précisé Tribak, relevant que cette dernière "n’en est ni le destinataire, ni le niveau auquel le chef du gouvernement s’est adressé".
Elle a tenu à rappeler que le chef du gouvernement avait saisi la secrétaire générale par intérim de l’Organisation, et non pas sa directrice du bureau régional MENA.
"De même, il s’est adressé au siège de l’Organisation à Londres, et non pas au bureau régional à Tunis", a-t-elle ajouté.
Au niveau du fond, a poursuivi Tribak, la lettre "se contente de rabâcher les mêmes allégations légères et accusations gratuites contenues dans le rapport, sans apporter de preuves scientifiques ou d’arguments objectifs".