Le Parti de l'Istiqlal (PI) a tenu, mardi soir, une rencontre de communication avec ses militants à la région de Dakhla-Oued Eddahab, dans le cadre des réunions régionales organisées à l'occasion de la 2ème session ordinaire du Comité central du parti à Laâyoune.
Intervenant à cette occasion, le secrétaire général du PI, Nizar Baraka, a indiqué que la tenue de cette rencontre intervient dans une conjoncture particulière liée au débat autour de l’intégrité territoriale du Royaume au Conseil de sécurité de l’ONU, insistant sur l’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine qui reste l’unique solution à ce conflit artificiel.
Lors de cette rencontre, tenue en présence des membres des comités exécutif et central du parti, Baraka a relevé que le Maroc s’est engagé dans les rencontres initiées par l’ONU à Genève en impliquant, pour la première fois, des élus et des représentants des populations des provinces du Sud du Royaume.
Dans ce sens, il a estimé que la participation des représentants des populations du Sud à ces rencontres "reflète la confiance totale du Maroc en ses élus pour défendre son intégrité territoriale".
Le secrétaire général du PI a, par ailleurs, noté que la région Dakhla-Oued Eddahab constitue une locomotive de la profondeur africaine du Maroc, ajoutant que les relations unissant cette région avec la Mauritanie est une base fondamentale pour l’édification maghrébine.
Après avoir rappelé les grandes lignes du nouveau modèle de développement des provinces du Sud lancé par le Roi Mohammed VI en novembre 2015, Baraka a appelé à accorder davantage d’intérêt aux jeunes de la région et à accélérer la cadence du développement.
Pour sa part, le coordonnateur régional du PI, Ynja Khattat, a souligné que la population de la région a opté pour le choix du développement et du soutien des programmes politiques réalistes et concrets.
Il a, à cet égard, mis en exergue les retombées positives du nouveau modèle de développement "réussi" sur la population locale.■