Le Secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Houssem Zaki, a fait état, mardi à Tunis, de l'absence d’un consensus arabe sur la réintégration de la Syrie à la Ligue arabe.
"Jusque-là, les éléments du consensus autour de ce dossier sont absents", a dit le diplomate qui s’exprimait à l’issue de la réunion préparatoire des hauts responsables du Conseil économique et social, tenue avec la participation du Royaume.
Il a ajouté qu’"une fois les pays arabes aboutiront à un consensus, ce dossier sera réglé", faisant savoir que le retour de la Syrie, dont l’adhésion à la Ligue arabe a été suspendue en 2011 par les ministres arabes des Affaires étrangères, "ne doit pas être un nouveau point de discorde pour les pays arabes, qui ont besoin plus que jamais d’un surcroît d’entente".
Selon Zaki, "la position arabe au sujet de ce dossier ne date pas d’aujourd'hui, mais il s’agit de l’accumulation de plusieurs années".
"Le 30ème sommet arabe va plancher sur ce dossier qui est à la fois complexe et délicat", a-t-il indiqué, formant le souhait de voir les pays arabes aboutir sous peu à un consensus sur cette question.
Revenant sur la décision américaine reconnaissant la souveraineté d'Israël sur le plateau du Golan occupé depuis 1981, il a rappelé que la position de la Ligue arabe sur la question du plateau du Golan syrien est "claire et sans équivoque".
L’organisation panarabe, qui "appuie inconditionnellement" la souveraineté de la Syrie sur le Golan occupé par Israël, ne fait pas l’amalgame entre ce dossier et la crise syrienne, a-t-il ajouté.■