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Remaniement ministériel : Sièges éjectables

Remaniement ministériel : Sièges éjectables

 

Bien malin celui qui saura dire la prochaine configuration du gouvernement.

Quel parti va se renforcer au sein de la majorité ?

Quel parti va, au contraire, voir son rayon d’action diminuer et perdre de l’influence ?

Quels ministres vont sauter ?

Si, auparavant, la composition de l’équipe gouvernementale obéissait quasi exclusivement à l’arithmétique politicienne, pour le remaniement ministériel qui va s’opérer, la donne a profondément changé.

Car, cette fois-ci, il va forcément s’inscrire dans le cadre de la volonté royale.

Dans son discours à la Nation, le 29 juillet dernier, à l’occasion de la fête du Trône, le Souverain aura été, en effet, pour le moins clair.

«(…) A l’horizon de la rentrée prochaine, nous chargeons le chef du gouvernement de soumettre à notre Appréciation, des propositions visant à renouveler et enrichir les postes de responsabilité, tant au sein du gouvernement que dans l’Administration, en les pourvoyant de profils de haut niveau, choisis selon les critères de compétence et de mérite», avait-il notamment affirmé.

Bien évidemment, les calculs politiques auront toujours leur place dans l’architecture du prochain gouvernement, ce qui explique certainement que ce remaniement n’ait pas encore eu lieu.

Pour autant, les critères de «compétence et de mérite» devraient être prédominants.

La majorité qui va se dégager sera-t-elle alors le reflet des urnes ?

Remettra-t-elle en cause le sens du vote ?

Difficile pour l’heure de se prononcer.

Et toute tentative dans ce sens ne serait que pure spéculation.

Dans pareille configuration, l’on s’en doute, nos ministres sont tous sur des sièges éjectables.

Car, outre d’éventuels nouveaux entrants et ceux qui vont changer de portefeuille, d’autres vont être laissés sur le bord de la route.

Et, si l’on se fie exclusivement aux exigences du Roi, ce sera clairement synonyme d’échec dans la gestion de leur département ministériel pour tous ceux qui seront éjectés du gouvernement.

Voire la fermeture définitive de tout accès à un poste ministériel à l’avenir.

Dire alors que le chef de gouvernement, Saad Eddine El Otmani, est confronté actuellement à un véritable casse-tête est une lapalissade.

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