La chambre criminelle chargée des crimes financiers près la Cour d'appel de Rabat a consacré sa séance du mercredi aux questions adressées par le parquet général aux mis en cause dans l'affaire Comanav. Ces questions ont été focalisées essentiellement sur les enregistrements téléphoniques, à travers ce qui a été présenté au juge d'instruction, et qui ont été pris en considération seulement pour ce qui concerne le rapport des accusés avec les mouvements de protestation du personnel des navires de la Comanav dans le Port de Sète, et le degré de leur implication dans l'entrave de la liberté du travail à travers l'incitation des marins à protester.
Six personnes, dont l'ancien directeur général de la Comanav, Taoufik Brahimi, sont poursuivies dans ce dossier. La Cour avait décidé le 28 novembre dernier d'accorder la liberté provisoire avec interdiction de quitter le territoire national aux mis en cause dans cette affaire.