Le président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), Sebastian Coe, a défendu vendredi le nouveau règlement obligeant les athlètes hyper-androgènes à diminuer leur taux de testostérone pour pouvoir prendre part aux épreuves internationales sur les distances du 400 m au mile (1.609 m).
"Les règlements sont très clairs et ils sont le fruit de 15 années de travail, scientifiquement validés.
C'est une réponse à une question très précise qu'on nous posait et qui concernait l'amélioration de la performance liée à la testostérone.
Ces 15 années de travail ont suffi à convaincre le Conseil de l'IAAF que ces règlements sont appropriés pour le sport", a annoncé Coe à Doha à l'occasion de l'ouverture de la saison de la Ligue de Diamant, le circuit majeur de l'athlétisme.
Ces nouvelles règles, édictées à partir des résultats d'une étude menée par l'IAAF et prouvant que les athlètes qui produisent de la testostérone en excès sont avantagées dans plusieurs épreuves, entreront en vigueur le 1er novembre 2018, a-t-il dit.
Ces preuves scientifiques ont été réunies après la suspension en 2015 du règlement par lequel l'IAAF obligeait les athlètes hyper-androgènes à suivre des traitements hormonaux pour pouvoir participer aux compétitions.
Le plus emblématique des cas d'athlètes hyper-androgènes est celui de la Sud-africaine Caster Semenya (photo), double championne olympique du 800 m (2008/2016) et trois fois médaillée d'or aux Mondiaux sur la même distance.■