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La désinformation en tête des risques mondiaux en 2024

La désinformation en tête des risques mondiaux en 2024

 La désinformation et la manipulation de l'information représentent les plus grands risques à court terme, tandis que les conditions climatiques extrêmes et les changements critiques des systèmes terrestres sont les principales préoccupations à long terme, prévient le Forum économique mondial (FEM) dans son rapport "Global Risk Reports 2024".


Réalisé par le FEM en partenariat avec Zurich Insurance Group et Marsh McLennan, ce rapport s'appuie sur les points de vue de près de 1400 experts issus de divers secteurs, dont les entreprises, les universités, la société civile et les gouvernements, ainsi que de plus de 200 dirigeants thématiques.

Selon le rapport, les fausses informations et la désinformation générées par l'IA sont considérées comme l'un des risques les plus importants au cours des deux prochaines années. Cela inclut la censure, la surveillance et les problèmes de sécurité liés aux technologies d'avant-garde, ainsi que les technologies de l'IA. Il s'agit également de l'insécurité cybernétique et de la concentration du pouvoir technologique.

D'autre part, les années à venir seront marquées par une incertitude économique persistante et des clivages économiques et technologiques croissants, affirme le FEM, soulignant que sur le long terme, des obstacles à la mobilité économique pourraient se matérialiser, bloquant l'accès à des opportunités économiques pour des pans entiers de la population. Les pays sujets aux conflits ou vulnérables au climat pourraient être de plus en plus isolés des investissements, des technologies et de la création d'emplois connexes. En l'absence de voies d'accès à des moyens de subsistance sûrs, les individus peuvent être davantage enclins à la criminalité, à la militarisation ou à la radicalisation.

Le rapport demande aux dirigeants de repenser leurs actions pour gérer les risques mondiaux, recommandant de concentrer la coopération mondiale sur la mise en place rapide de garde-fous pour les risques émergents les plus perturbateurs, tels que des accords portant sur l'intégration de l'IA dans la prise de décision en cas de conflit.

Le rapport explore également d'autres types d'actions qui ne dépendent pas exclusivement de la coopération transfrontalière, tels que la consolidation de la résilience des individus et des nations par le biais de campagnes d'habileté numérique concernant la désinformation et manipulation de l'information, ou la promotion d'une recherche et d'un développement plus importants en faveur de modèles et de technologies climatiques ayant le potentiel d'accélérer la transition énergétique, les secteurs public aussi bien que privé jouant un rôle.

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