Le temps du dialogue avec les enseignants contractuels est-il fini ?
Après des négociations infructueuses, qui voient toujours les enseignants contractuels poursuivre leur mouvement de grève, le ministère de l’Education nationale vient de hausser le ton.
Dans un communiqué publié ce lundi, le ministère dirigé par Saaid Amzazi s’est montré ferme : il va prendre les mesures administratives et légales à l'encontre de toute personne entravant le bon déroulement des cours.
Mieux encore, il va engager les procédures administratives en vigueur face à tout cas d'absentéisme injustifié.
"À l'heure où le gouvernement a rempli ses engagements envers les enseignants cadres des académies régionales d'éducation et de formation (AREF) en apportant les amendements nécessaires à leur statut, certaines parties continuent de faire pression sur les enseignants afin de les dissuader de regagner leurs établissements et d'accomplir leur devoir", souligne le communiqué.
Partant de ses responsabilités, le ministère veillera à assurer la protection nécessaire de tous les enseignants à l'intérieur et autour des établissements scolaires, afin de leur permettre d'accomplir leur devoir professionnel dans les meilleures conditions, poursuit la même source.
Après la carotte, c’est donc le bâton. Est-ce pourtant la meilleure manière de parvenir à un consensus afin que les élèves, otages de ce bras de fer Education nationale – Enseignants contractuels, puissent enfin regagner les classes ?
Pas sûr. Car après ce communiqué, peu probable d’avoir des discussions apaisées. ■