L'international portugais de la Juventus, Cristiano Ronaldo, a ratifié mardi devant l'Audience provinciale de Madrid un accord avec le fisc espagnol prévoyant une amende de 18,8 millions d'euros à son encontre pour fraude fiscale.
En vertu de cet accord scellé en juin dernier, la star du football mondial a été condamnée aussi une peine de 23 mois de prison qu'il n'aura pas à purger, puisque la loi espagnole permet à un condamné de rester en liberté si sa peine est inférieure à deux ans et s'il n’a pas d’antécédents judiciaires.
CR7 avait demandé, pour des raisons de sécurité, d'entrer au siège de l'Audience provinciale en voiture, mais le président du tribunal a refusé un tel traitement de faveur.
Cette condamnation est le fruit d'un accord passé entre les avocats du joueur et le fisc espagnol.
S'il n'avait pas été conclu, Ronaldo aurait pu être condamné à une amende pouvant aller jusqu'à 28 millions d'euros, et à une peine de trois ans et demi de prison qu'il aurait dû purger, selon le syndicat des experts du ministère des Finances, Gestha.
Cet accord a permis de clore la procédure judiciaire ouverte contre la star portugaise, pour avoir caché des retombées de droits à l’image au trésor public espagnol entre 2011 et 2014 alors qu’il évoluait au Real Madrid.
La justice espagnole avait révélé qu'il a également déclaré 11,5 millions d’euros de revenus sur la même période, alors que ses salaires réels s’élevaient à 43 millions d’euros.
L’attaquant de la Juventus Turin, qu’il a rejoint l’été dernier contre 100 millions d’euros, était aussi accusé d'avoir utilisé un montage de sociétés basées à l'étranger, aux îles Vierges britanniques et en Irlande, où les taux d'imposition sont très bas, pour éviter de payer ses impôts en Espagne.■