A Gaza, les massacres se poursuivent, déchirant l'âme de toute personne capable de ressentir la souffrance et l'injustice. Depuis six mois, cette terre martyrisée est le théâtre d'un conflit meurtrier entre Israël et le Hamas, avec pour conséquence un tableau de désolation et de deuil. Les chiffres, désolants et pourtant si éloquents, révèlent la dure réalité: plus de 32.000 personnes ont été tuées, principalement des civils innocents, dans les rues ensanglantées de Gaza.
Le complexe hospitalier d'al-Chifa a été le théâtre de l'horreur. Après deux semaines d'opérations militaires israéliennes, ce sanctuaire de soins a été laissé en ruines, témoignant du prix incommensurable payé par les innocents pris au piège de la violence. Les rapports glaçants des médecins et civils sur place témoignent des détails insoutenables: des corps écrasés sous les chenilles des tanks, des corps décomposés éparpillés un peu partout, des âmes innocentes sacrifiées sur l'autel de la guerre…
L'attaque contre les humanitaires de l'ONG World Central Kitchen, qui livrait des repas vitaux aux habitants affamés de Gaza, est une marque indélébile de l'inhumanité du conflit et du manque de discernement de l’armée israélienne. Sept vies dévouées au service des autres ont été éteintes dans un éclair de violence, laissant derrière elles des familles brisées et des communautés en deuil. Même dans les moments les plus sombres, la solidarité et l'altruisme sont écrasés sous le poids des actes impitoyables. Le silence complice des alliés d'Israël, notamment les États-Unis, face à ces atrocités, est une tache indélébile sur leur conscience.
Leurs appels à la protection des travailleurs humanitaires sonnent creux alors que Tsahal perpétue les actes les plus barbares. La communauté internationale, abasourdie par le flot incessant de violence, exhorte Israël à rendre des comptes et à mettre fin à cette spirale de mort et de destruction. Sans succès. Risque d’embrasement Dans cette partie du monde déjà en proie aux tensions, le risque d’embrasement est réel. Le récent raid contre la section consulaire de l'ambassade iranienne à Damas, attribué à Israël et ayant tué 11 personnes, dont sept Gardiens de la révolution, risque de précipiter la région dans un nouvel abîme de chaos. Les menaces de représailles de Téhéran planent comme une épée de Damoclès sur une région déjà ébranlée par la violence et la peur.
«Le régime pervers sioniste sera puni par nos braves hommes; nous lui ferons regretter ce crime et les autres», a réagi le chef de l'Etat iranien. Pendant ce temps, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se cramponne au pouvoir, ignorant les cris de son peuple qui réclame sa démission. Son obstination à poursuivre une politique de confrontation et d'agression alimente le cycle infernal de la violence, condamnant des milliers d'innocents à la mort et à la misère. Et malgré les cris d’orfraie lancés par la communauté internationale, Netanyahu reste inflexible dans sa croisade aveugle qui plonge Gaza dans une impasse meurtrière et qui endeuille, chaque jour, plusieurs familles gazaouies.
Par D. William