La scène de Chellah a accueilli, jeudi 27 juin, l’une des stars montantes du jazz contemporain, Agathe Iracema, une chanteuse franco-brésilienne dont la voix mélodieuse est un pur régal auditif.
Dans un cadre idyllique et une ambiance bon enfant, la jeune chanteuse a interprété, sous le soleil de Rabat, un répertoire musical enrichi de classiques, offrant un véritable voyage dans le temps avec des chansons de Jacques Brel, David Bowie ainsi que des chansons populaires du Brésil.
«La musique adoucit les mœurs intérieures. Je vous interprète aujourd’hui des morceaux qui me touchent, m’inspirent et me parlent, et j’espère que cela vous parlera aussi», confie Agathe.
Après avoir rendu hommage à des artistes chers à son cœur, l'artiste franco-brésilienne a présenté l’un de ses poèmes, "Possible, possible" et "Ah, si j’étais un ange", tout en secouant parfois des shakers et en tapant sur son tambourin, ses deux instruments fétiches.
Egalement accompagnée au piano, Agathe Iracema parvient à naviguer entre des notes graves et aiguës avec une nonchalance absolue. Sa voix, très poétique et hypnotisante, caresse l’âme et l'enveloppe de douceur.
Cette passionnée de jazz a été immergée dans l’univers musical dès son plus jeune âge. À 15 ans, elle fonde son propre groupe, l'”Agathe Jazz Quartet", et s'est rapidement affirmée sur la scène artistique française grâce à son style unique mêlant jazz classique et rythmes brésiliens. Sa carrière a pris un tournant décisif lorsqu'elle a sorti deux albums acclamés par la critique : "Feeling Alive" (2015) et "Onde" (2018).
Se produisant pour la seconde fois au Festival Mawazine, après une première participation en 2017, cette chanteuse de jazz est tombée éperdument sous le charme du public marocain, qui le lui a bien rendu.
Fraîcheur et légèreté sont les maîtres mots pour décrire cette escapade musicale signée Agathe Iracema.
Par M.Boukhari