Lafarge et Holcim ont franchi une nouvelle étape dans la réalisation de leur projet de fusion, en vue de créer LafargeHolcim.
Ainsi, un comité de désinvestissements a été constitué par les deux sociétés pour préparer le processus de cession à la suite de l’annonce de leur projet de fusion, le 7 avril dernier. Ce comité a établi une liste d’actifs qui pourraient être désinvestis afin d’anticiper les demandes éventuelles des autorités de la concurrence.
Dans ce cadre, plusieurs actifs seront cédés tant en Europe (Autriche, France, Allemagne, Hongrie, Roumanie, Serbie, Royaume-Uni), où le futur groupe LafargeHolcim disposera d’une base industrielle significative et diversifiée (environ 20% du chiffre d’affaires global), que dans le reste du monde (Canada, Ile Maurice, Philippines, Brésil).
… Qui se poursuivra si nécessaire
Les deux sociétés continueront à évaluer les situations où des désinvestissements pourraient être nécessaires en fonction de l’appréciation des recouvrements géographiques ou de demandes des autorités de la concurrence. «Les désinvestissements proposés seront conditionnés à l’examen des autorités de régulation dans le cadre d’un dialogue continu, ainsi qu’à l’accord de nos co-actionnaires, lorsque nécessaire», précise un communiqué conjoint des deux groupes.
La finalisation du processus de désinvestissement sera conditionnée à la conclusion effective de l’opération de fusion entre Holcim et Lafarge. Pour rappel, la fusion devrait être finalisée au premier semestre 2015. «L’objectif est de créer un groupe bénéficiant du portefeuille le plus équilibré et diversifié du secteur, présent dans 90 pays et disposant d’un fort potentiel de création de valeur pour toutes ses parties prenantes», conclut le communiqué.