Le Conseil de la concurrence a présenté aujourd’hui l’étude sur la concurrence au niveau du secteur bancaire. L'analyse horizontale de la concurrence a reposé sur différents critères : degré de concentration, barrières à l'entrée, pouvoir de marché, structure du capital et degré de dépendance et positionnement des opérateurs. Cette étude, confiée au cabinet Mazars, a porté sur la période 2005 - 2011 et a permis de conclure que le secteur bancaire est bien organisé et bien géré. Il est régi par un cadre réglementaire aligné sur les standards internationaux. C'est un secteur moyennement concentré où le régulateur joue un rôle de premier plan dans le développement de la concurrence, précise l’étude.
Attijariwafa bank et Crédit Populaire du Maroc sont les leaders du marché. Néanmoins, en dépit de la libéralisation, l'Etat reste le principal actionnaire du système bancaire, détenant une participation dans une banque sur trois.
… Les principales recommandations
L’étude débouche sur nombre de recommandations, dont les principales sont :
- Simplifier les procédures de transfert des comptes d’une banque à une autre pour faciliter la mobilité bancaire.
- Faciliter la lisibilité et la comparaison des tarifs bancaires pratiqués.
- Possibilité pour les clients de souscrire des contrats d’assurance auprès des compagnies de leur choix.
- Réfléchir à la réforme du taux maximal des intérêts conventionnels (TMIC).
- Rendre plus performante le système de comptabilité analytique des banques.
- Mettre en place des organismes indépendants de notation des entreprises.
- Elargir le nombre de spécialistes du crédit pouvant sur le opérer sur le marché du crédit-bureau afin d’améliorer la concurrentiabilité sur ce type de marché.