Le gouvernement semble s’orienter vers un retrait de l’extension de la taxe d'écran à la presse numérique, instaurée dans le cadre de la Loi de Finances 2018.
C’est ce qui est ressorti des négociations qui ont eu lieu lundi entre le ministère des Finances, la Direction générale des impôts, les professionnels de la presse, ainsi que les annonceurs.
Tant le ministère que la DGI semblaient, en effet, avoir été réceptifs aux arguments présentés par les différents acteurs.
Ainsi, dans son argumentaire, le président de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), Noureddine Miftah, a fait valoir le fait que les sites Internet n’ont pas les mêmes modes de fonctionnement que la télévision, ni la même audience et que, de ce fait, ne devraient pas être concernés par cette taxe.
Ceux qui devraient être soumis à cette taxe sont plutôt les grands moteurs de recherche comme Google ou encore Facebook, estime-t-il. Affaire à suivre donc.