La Fête du travail a été célébrée dimanche dans les différentes villes du Royaume, à travers des meetings et des défilés qui ont été l'occasion pour la classe ouvrière de réitérer ses revendications.
La Confédération démocratique du travail (CDT), l'Union marocaine du travail (UMT), l'Organisation démocratique du travail (ODT) et l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM) ont appelé à l'amélioration des conditions sociales. Au menu, la consécration de la liberté syndicale, plus d'efforts pour lutter contre le chômage, l'augmentation des salaires et des pensions des retraités, l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens, le soutien de la stabilité au travail et l'accélération de la procédure de mise en œuvre de la loi sur les syndicats et de la loi organique sur le droit de grève.
Du côté du gouvernement, on se dit soucieux d’encourager le dialogue social, sa régularité et la consolidation de ses règles à différents niveaux, aussi bien sur les plans national et provincial qu’au niveau de l'entreprise pour instaurer l’édifice démocratique et renforcer la paix sociale. Dans une allocution adressée à la classe ouvrière à la veille du 1er mai, le ministre de l'Emploi et des Affaires sociales, Abdesslam Seddiki, a souligné que le gouvernement n’a ménagé aucun effort, durant les quatre dernières années, pour appeler au dialogue et interagir favorablement avec les partenaires sociaux, notant qu’une série de rencontres ont été tenues dans ce cadre, le dernier en date étant celle du vendredi 29 avril. "Les rencontres avec les partenaires sociaux vont se poursuivre immédiatement après la célébration de la fête du travail", a-t-il dit.