Habituellement, les actes de hooliganisme ont lieu après un match de football notamment les derbies WAC-Raja ou les classicos entre ces deux équipes et les FAR de Rabat.
Mais les actes de violence et de vandalisme du 29 novembre à Dar Bouaâzza entre les ultras des «Verts» et des «Rouges» ont été déclenchés sans aucun motif sportif sauf les échauffourées entre les supporters des deux équipes sur les réseaux sociaux.
Ces accrochages ont généré des blessés dont certains sont dans un état grave et des dégâts matériels importants. Les affrontements se sont étendus à d’autres quartiers de Casablanca, créant un climat de psychose chez les riverains. Certains en ont profité pour procéder à des agressions et des vols.
Malgré l’existence d’une loi réprimant ces délits, son application laisse à désirer surtout lorsqu’il s’agit de récidive. Il est temps de revoir les textes créant et encadrant les ultras. Il faut redoubler de vigilance pour prévenir ce genre d’événements qui nuit à l’image du sport et du pays car comme dit l’adage «mieux vaut prévenir que guérir».
Les images et vidéos véhiculées sur la toile ont montré clairement que la plupart de ces supporters ont été transportés dans des fourgons et autres moyens de transport en commun avec l’objectif prémédité de commettre leur délit. D’où la nécessité de poursuivre également leurs transporteurs. Comme il est important de traquer les instigateurs de ces actes ignobles sur le net pour éviter de nouveaux sinistres.