La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a démenti les allégations provenant d’une famille et relayées par des sites électroniques sur les réseaux sociaux, selon lesquelles un pensionnaire de la prison locale de Khénifra a été victime de torture. Les allégations contenues dans un enregistrement vidéo "sont dénuées de tout fondement", affirme la DGAPR dans un communiqué. Selon elle, le détenu en question est connu au sein de l'établissement pénitentiaire pour sa mauvaise conduite, et il s’était auto-agressé en cognant sa tête contre un mur, en signe de protestation contre le changement de son lieu de détention. Le détenu avait alors bénéficié des premiers soins, souligne la même source qui ajoute qu’un rapport écrit avait été rédigé, où le pensionnaire reconnaît qu’il avait heurté sa tête contre le mur pour protester contre une décision disciplinaire prise à son encontre après avoir menacé de ne pas répondre à l’appel du soir.
Par ce comportement, le détenu a enfreint le règlement intérieur de l’établissement, signale le communiqué qui note que la déclaration de l’intéressé a été transmise au procureur du Roi pour qu’il prenne les mesures qui s’imposent.
Contrairement à ce qui a été dit dans la vidéo, le détenu a été transféré vers la prison centrale de Kénitra pour des raisons de sécurité, après que son projet d’agresser des fonctionnaires de l’établissement, avec la complicité de trois autres prisonniers, a été découvert, et que les quatre complices ont commencé à mettre en œuvre leur plan en commettant plusieurs infractions durant la même journée. En cela, la direction de la prison pénitentiaire de Khénifra condamne toutes les tentatives malveillantes de porter atteinte à la réputation de l’établissement et de ses fonctionnaires, dans le but de faire du chantage et d’obtenir des privilèges illégaux, exprimant sa détermination à poursuivre l’application correcte des dispositions juridiques en vigueur.■