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Vaccin anti-Covid-19 : Les personnes présentant des symptômes graves prises en charge gratuitement

Vaccin anti-Covid-19 : Les personnes présentant des symptômes graves prises en charge gratuitement

 

Le ministère marocain de la Santé vient de publier une circulaire relative à la prise en charge des patients présentant des évènements indésirables après vaccination anti-Covid-19.

 

Selon la tutelle, les vaccins anti-Covid-19 administrés au Maroc durant la campagne de vaccination peuvent entrainer des effets indésirables qui, dans la majorité des cas, sont prévisibles et attendus.

IIs peuvent être bénins à type de réactions locales (douleur, rougeur, œdème au site d'injection), ou de réactions systémiques (fièvre, fatigabilité, douleurs articulaires, céphalées, sensation vertigineuse). 

Ils surviennent en général dans les premiers jours après vaccination et disparaissent avec ou sans traitement symptomatique. 

Chez certaines personnes, selon leur terrain, ces effets peuvent être plus graves à type d'œdème de Quinck ou de choc anaphylactiques dont la fréquence reste très rare ( 1 à 2/million de doses administrées), et qui sont souvent bien jugulés par une bonne surveillance et une prise en charge adéquate dans la demi heure qui suit la vaccination.

D'autres événements graves peuvent apparaitre dans les heures ou les jours qui suivent la vaccination et revêtent différentes formes cliniques (symptômes, syndromes touchant les différents organes). 

Ces évènements ne sont pas clairement imputables à la vaccination, mais nécessitent des investigations cliniques, biologiques ou radiologiques poussées pour confirmer ou infirmer la causalité du vaccin dans leur survenue. 

Ainsi, le ministère demande aux directeurs régionaux de la santé et aux directeurs des CHU à ce que les structures sanitaires facilitent la prise en charge rapide de toute personne vaccinée présentant ce type d'événement grave dans une structure adaptée à son cas. Cette prise en charge devra être gratuite pour les patients n'ayant aucune forme d'assurance maladie. 

«Afin de rationaliser cette prise en charge, l'avis préalable du Centre Antipoison et de Pharmacovigilance du Maroc est nécessaire.

L'investigation et l'évaluation de la relation causale avec le vaccin seront réalisées conjointement entre le médecin traitant, le personnel du CAPM, le Correspondant de Pharmacovigilance Régional nommé par la circulaire N° 92/CAPM/00 et le groupe d'expert désigné au niveau du CHU de la région par la Circulaire N° 99/CAPM/00», précise la circulaire.

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