Une vingtaine de réfugiés parmi ceux ayant bénéficié de la bourse de "l’Initiative académique allemande Albert Einstein pour les réfugiés" (DAFI) au Maroc, ont obtenu leurs licences universitaires, tandis que 30 autres poursuivent leurs études, indique l'Agence des nations unies pour les réfugiés (UNHCR).
Depuis septembre 2017 et pour la première fois au Maroc, 50 réfugiés ont pu bénéficier de la bourse "DAFI", octroyée par le Gouvernement allemand pour les réfugiés dans 39 pays, précise l'UNHCR dans un communiqué, soulignant que parmi ces étudiants, figurent 28 arabophones d’origine syrienne, yéménite et palestinienne, et 22 francophones issus de pays subsahariens tels que la République centrafricaine, le Cameroun ou encore la Gambie.
Les 50 boursiers, qui résident dans les villes de Rabat, Casablanca, Oujda, Tanger, Tetouan, Meknès, et Fès, ont poursuivi leurs études dans plusieurs filières dont le génie civile, l'ingénierie, le droit, l'économie, la gestion, le journalisme, le management et audit, l'informatique, la biologie, la finance, le commerce international, le marketing, l'automobile, la gestion de l’eau et l'agriculture, fait savoir la même source.
A terme, le programme "DAFI" permet aux réfugiés boursiers d’accéder à de bonnes opportunités sur le marché du travail aussi bien dans le pays d'accueil que d’origine.
Depuis 1992, le programme DAFI a attribué des bourses à plus de 6.000 réfugiés méritants pour qu’ils puissent étudier dans des universités et facultés de leur pays d’accueil et, plus récemment, de leur pays d’origine une fois de retour.
En offrant l'occasion aux réfugiés de poursuivre des études supérieures, le programme "DAFI" contribue, par le biais de bourses d’études universitaires et sous le mandat de l'UNHCR, à la recherche de solutions durables pour les réfugiés, conclut le communiqué.