Les affrontements en cours au Soudan entre armée et paramilitaires ont causé la mort d'au moins 56 civils, ont rapporté des médecins, dimanche matin.
"Le nombre total de morts parmi les civils a atteint 56 personnes", a déclaré le Comité central des médecins soudanais, parlant également de "dizaines de morts" parmi les forces de sécurité, non comptabilisés dans ce bilan.
Dans un communiqué publié samedi en fin de journée, l'armée soudanaise a demandé à la population de rester chez elle, alors qu'elle poursuivait ses frappes aériennes contre les bases des paramilitaires.
Toute la journée, les appels au cessez-le-feu se sont multipliés : de l'ONU, Washington, Moscou, Paris, Rome, Ryad, l'Union africaine, la Ligue arabe, l'Union européenne et même l'ancien Premier ministre civil Abdallah Hamdok.
La Ligue arabe a annoncé une réunion d'urgence dimanche sur le Soudan, à la demande du Caire et de Ryad.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé, samedi, à la cessation immédiate des hostilités au Soudan suite au déclenchement de combats entre l'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide.