Rome cherche à obtenir l'accord de l'Union européenne pour accorder à Alitalia un prêt relais de 400 millions d'euros, le temps de trouver un repreneur à la compagnie aérienne qui accumule les pertes. "(Une fermeture soudaine) aurait des conséquences pour le PIB italien, plus grandes que l'hypothèse que nous envisageons : un prêt relais du gouvernement pour une période de six mois afin de permettre à la compagnie de trouver un repreneur capable de fournir les services dont les voyageurs italiens ont besoin", a dit dimanche le ministre de l'Industrie, Carlo Calenda, dans un entretien à la télévision Sky RG24.
Les salariés d'Alitalia ont rejeté un plan de restructuration prévoyant des suppressions de postes et des baisses de salaires, empêchant ainsi la compagnie de solliciter des fonds nécessaires au maintien de son activité. Le gouvernement a exclu toute participation de l'Etat à une recapitalisation et un rachat d'Alitalia ne semble pas intéresser les compagnies aériennes concurrentes.■