La note de l’Algérie a été dégradée de C2 "moyen risque" à C3 "risque significatif" par le leader mondial de l’assurance-crédit "Euler Hermes", concernant le classement risques de non-paiement des créances commerciales par pays pour le premier trimestre de l’année en cours.
Euler Hermes estime que «le modèle économique algérien, qui repose fortement sur les entreprises publiques, n’est pas efficace.
Même les programmes visant à stimuler les dépenses publiques, y compris l’augmentation des subventions et des investissements dans les infrastructures, reflètent dans une certaine mesure une première réponse officielle visant à prévenir la contagion du printemps arabe et à ne pas augmenter sensiblement le taux de croissance annuel».
C’est sur la base d’une quarantaine d’indicateurs à court et moyen termes que le rapport d'Euler Hermes est établi et portant sur pas moins de 241 pays et territoires.
Dans ce rapport, la Tunisie partage le même classement que l’Algérie, en se voyant dégradée de la note B3 à C3, alors que le Maroc est assis dans la case B de "risque faible". L’Egypte voit aussi son score amélioré, en passant de C3 à C2.■