Les «Gilets jaunes» descendent une nouvelle fois, ce samedi, dans les rues de plusieurs villes de France dans une tentative de remobilisation des troupes après la faible participation de la semaine dernière.
Samedi dernier, moins de 19.000 personnes ont en effet manifesté dans toute la France, loin des 283.000 enregistrés lors de la première mobilisation du mouvement, le 17 novembre.
Pour ce 26ème acte de mobilisation, les «Gilets jaunes» ont choisi pour points de ralliement «nationaux» les villes de Lyon (centre-est) et de Nantes (ouest). Deux manifestations d'ampleur y sont annoncées, alors que les autorités ont d'ores et déjà exprimé leurs appréhensions quant à la présence de casseurs.
La capitale Paris est bien entendu concernée par ce nouvel acte de mobilisation. Pour parer aux risques de débordements, les autorités ont annoncé l’interdiction de toute manifestation sur les Champs Elysées, mais également dans un périmètre comprenant la présidence de la République et l'Assemblée Nationale.
A Lyon, le périmètre d'exclusion a été élargi par la préfecture à quatre zones commerçantes que la manifestation, déclarée, devrait éviter.
Pour la marche de Nantes, la préfecture de Loire-Atlantique a également étendu la ceinture d'interdiction dans le centre-ville et annoncé le déploiement pour l'occasion d’«un niveau de forces de l'ordre inédit».
Des périmètres seront interdits aussi aux manifestants dans les centre-ville de Lille, Dijon, Toulouse, Orléans ou Strasbourg.