Pour des fins publicitaires et des raisons de sécurité, le géant des réseaux sociaux Facebook collecte en permanence des informations sur le lieu où se trouve chacun de ses utilisateurs.
"Même si quelqu'un n'active pas les données de localisation, Facebook peut tout de même déterminer en partie leur emplacement grâce aux informations qu'ils fournissent à travers leurs activités et leurs connexions sur nos différents services", a indiqué le groupe californien.
Il y a près d'un mois, deux sénateurs américains ont demandé des comptes à Facebook sur la façon dont il collecte ce type de données.
"Nous nous inquiétons de l'éventualité que Facebook puisse ne pas offrir à ses usagers le niveau de contrôle (sur leurs données) que les paramètres laissent entendre", ont-ils écrit.
Aux États-Unis, seule la Californie a ratifié une loi sur la protection de la vie privée et des données personnelles des consommateurs.
De nombreux représentants appellent à une loi fédérale sur le sujet.
Facebook rappelle que les données de localisation permettent notamment aux utilisateurs de partager le lieu où ils se trouvent ou de faire des recherches dans un certain périmètre. Ces informations "nous aident à mettre en avant des contenus plus appropriés et à améliorer les publicités", explique le réseau.
Quand les personnes désactivent la géolocalisation, la plateforme dispose tout de même d'indices.
Mais ce sont surtout les adresses IP qui trahissent les utilisateurs soucieux de confidentialité.
Le groupe californien collecte des données personnelles de toutes sortes sur ses quelque 2,2 milliards d'utilisateurs quotidiens d'au moins une de ses plateformes (Instagram, Messenger, WhatsApp, Facebook).■