Plusieurs manifestants ont été condamnés par le tribunal de Sidi Mhamed à Alger, pour avoir défilé avec l'étendard amazigh.
Selon l’agence APS, mardi, une année de réclusion, dont 6 mois avec sursis, a été prononcée à l'encontre de 21 personnes appréhendées dans le cadre du Hirak populaire, pour atteinte à l'unité nationale, assortie d'une amende de 30 mille dinars algériens.
Lors de la même séance, le procès de 20 autres détenus pour les mêmes chefs d'inculpations a été reporté pour le 18 novembre en cours, 11 étant sous mandat de dépôt et 9 sous contrôle judiciaire.
Cette condamnation fait suite à la déclaration du général Gaïd Salah : «L’Algérie n’a qu’un seul drapeau pour lequel sont morts des millions de martyrs. Elle n’a qu’un seul emblème qui représente sa souveraineté, son indépendance et son intégrité territoriale et populaire».
Depuis 1962, date de l’indépendance du pays, le pouvoir algérien n’a cessé d’associer le combat des Kabyles et leur soif de liberté à une forme de menace sécessionniste.■