Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a publié mercredi une Note d'orientation sur la COVID-19 et la couverture sanitaire universelle, dans laquelle il avertit que le sous-investissement dans la santé peut avoir un impact dévastateur sur les sociétés et les économies.
Voici les cinq principales recommandations contenue dans la Note d’orientation des Nations-Unies :
• Contrôler de toute urgence la transmission de la COVID-19 grâce à des mesures de santé publique éprouvées et une réponse mondiale coordonnée.
• Protéger la prestation d'autres services de santé essentiels pendant la pandémie. Cette dernière a perturbé les interventions quotidiennes nécessaires pour lutter contre les maladies infectieuses et le cancer, les maladies cardiaques et d'autres maladies non transmissibles. L'accès aux services de santé mentale et aux programmes de santé sexuelle et reproductive ne peut être compromis.
• S'assurer que tout le monde, partout, a accès aux futurs vaccins, tests et traitements contre la COVID-19. Le financement du révolutionnaire ACT-Accelerator est le moyen le plus rapide de mettre fin à la pandémie.
• Atteindre la couverture sanitaire universelle. Cela implique d’intensifier les investissements publics dans les biens communs pour la santé, tels que la surveillance, les achats et la chaîne d'approvisionnement et la communication des risques. Il faut également que les programmes de santé publique soient inclusifs et équitables, sans obstacles financiers autant que possible. L'accès aux services de santé ne devrait pas dépendre de la situation financière.
• Renforcer la préparation et la riposte à la pandémie en tant que bien public mondial. Cela nécessitera des investissements à grande échelle aux niveaux national et mondial et exigera la participation de tous les secteurs de la société.