Les passagers d’un vol d’Air Algérie à destination de Constantine ont vécu, mercredi soir, des moments de panique, suite à l’explosion d’un des deux moteurs de l’avion au moment de son décollage, rapporte le quotidien arabophone "Ennahar", dans sa dernière édition.
Cent trente passagers étaient à bord du vol 6026, précise la même source, faisant constater que les incidents graves se multiplient sur les appareils de la compagnie aérienne algérienne depuis quelque temps.
Pour rappel, les passages d’un vol d’Air Algérie assurant la liaison Alger-Dubaï avaient vécu, le 16 septembre dernier, une situation similaire suite à un décollage raté. L’appareil s’était brusquement arrêté en plein milieu de la piste, après un incendie sur l’un de ses réacteurs, au moment où il s’apprêtait à prendre son envol.
Tous les passagers, au nombre de 250, avaient été évacués, pour être dirigés vers un appareil de substitution. La compagnie avait évoqué une collision avec une nuée d’oiseaux.
Le 20 juillet dernier, soit deux mois plus tôt, un avion du transporteur algérien, qui avait décollé de l’aéroport français Charles-de-Gaulle, avait été obligé, au bout de cinq minutes de vol, de tourner au-dessus de Paris pendant 48 minutes avant d’être autorisé à atterrir sur le tarmac du même aéroport.
Aucune explication n’avait été fournie, sur le coup, aux membres de l’équipage.
Le 8 février dernier, un avion de cette même compagnie aérienne aurait perdu un élément de son train d'atterrissage au décollage de Toulouse, dans le sud-ouest de la France, selon plusieurs sites spécialisés dans l'aviation.
Le même mois, un avion à destination de Beyrouth a été contraint, près d'une heure après le décollage, de retourner à l'aéroport d'Alger Houari Boumediene, en raison d'un problème technique.
Un autre appareil d’Air Algérie, qui devait assurer un vol Alger-Paris, avait fait demi-tour peu après son décollage à cause d'un problème de moteur déclenché par l'impact avec un volatile, selon le directeur de la division des affaires générales de la compagnie nationale, Reda Toubal Seghir.■