L’Association internationale Climate Chance vient d’intégrer l’Espace expérimental d’agriculture urbaine de la station d’épuration des eaux usées (STEP) de Médiouna dans sa cartographie de l’action.
Il s’agit d’un outil dynamique de diffusion de projets menés dans le monde entier par des acteurs non-étatiques engagés dans la lutte contre le changement climatique, indique Lydec. Lancé en 2018, l’objectif de cette cartographie est de favoriser l’échange multi-acteurs et d’encourager la création de nouvelles initiatives en diffusant les bonnes pratiques.
Lieu d’innovation technique et sociétale, l’espace expérimental d’agriculture urbaine, aménagé sur le site de la STEP de Médiouna, a représenté l’un des projets phares mis en œuvre par la Fondation Lydec dans le cadre du Plan d’actions changement climatique déployé par Lydec, en amont de la COP22.
Réalisé grâce à un partenariat entre la Fondation Lydec et l’Association Recherche-Action pour le développement durable (ARADD), cet espace de 1.600 m2 est le fruit d’une collaboration pluri-acteurs réussie, avec le soutien de différentes associations et du monde universitaire, fait savoir Lydec.
Irrigué grâce à la réutilisation des eaux usées épurées par la STEP de Médiouna, l’espace d’expérimentation propose 7 zones de cultures (jardin potager, forêt comestible avec des arbres fruitiers, plantes aromatiques…) comportant une pépinière ainsi qu’une zone de biodiversité et un espace de compostage.
Cette initiative a reçu, en juillet 2018, le prix Hassan II pour l‘environnement, dans la catégorie «Initiatives des entreprises».
"Le jardin d’agriculture urbaine de la STEP de Médiouna est un bon exemple démonstratif de la faisabilité de la réutilisation des eaux usées traitées pour développer une composante verte dans un espace urbain", indique, à cette occasion, Fouad Amraoui, président de l’Association Recherche-Action pour le développement durable.
A travers ce projet, Lydec et sa Fondation souhaitent ainsi développer un champ d’expérimentation de l’agriculture urbaine et biologique, démontrer la faisabilité de la réutilisation des eaux épurées à usage agricole et enfin contribuer à la sensibilisation et à l’éduction des parties prenantes (scolaires, étudiants, riverains, associations, agriculteurs, élus…).■