Les salons de l'ambassade du Maroc à Paris ont abrité, jeudi, une réunion de présentation de la place financière marocaine destinée à l’Afrique, «Casablanca Finance City» (CFC), aux membres du Forum francophone des affaires (FFA), premier réseau international des entreprises francophones.
Introduisant cette réunion, qui a été marquée par la participation de quelque 80 chefs d’entreprises, l’ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa, a rappelé l’engagement du Maroc en Afrique, qui est porté au plus haut niveau de l’Etat et qui découle des liens historiques avec ce continent (politiques, économiques, culturels et religieux), mais aussi d’une conviction que «l’Afrique se transforme, s’émancipe et sait qu’elle recèle de nombreuses opportunités et que la coopération trilatérale peut être un puissant accélérateur de cette transformation».
Le Maroc, a affirmé l’ambassadeur, contribue au développement de l’Afrique par une approche multilatérale aux niveaux politique (maintien de la paix et de la sécurité, migration), économique (intégration régionale +ZLECAF+) et de développement durable, mais aussi à travers le développement de la coopération bilatérale.
Il s’appuie pour cela sur toutes les réformes menées au niveau national, qui l’ont aidé à relever un certain nombre de défis, a-t-il souligné, se réjouissant de la place qu’occupe désormais le CFC, un fleuron de la finance nationale, qui permet de renforcer cette coopération avec l’Afrique.
Said Ibrahimi, Directeur général du CFC, a par la suite présenté à l’assistance l’offre globale du Maroc en tant que hub euro-africain unique sur le continent africain et les efforts déployés par le Royaume pour contribuer au développement et à l’essor du continent, devenu une des priorités de sa politique étrangère.
Il a également brossé un tableau sur le positionnement du CFC, qui offre un cadre privilégié pour catalyser la vie des affaires en Afrique, en capitalisant justement sur les atouts stratégiques que présente le Royaume, tels son emplacement géographique, ses fondamentaux économiques solides, sa stabilité macro-économique, reconnue au niveau international, et sa connectivité à l’Afrique aussi bien au niveau de l’aérien que du maritime.
Il a passé en revue les avantages qu’offre le CFC à ces membres (plus de 180 entreprises sont à ce jour labélisées CFC) en matière de simplification des procédures, d’accompagnement juridique, d’amélioration du climat des affaires, de fluidité des capitaux et des personnes, de fiscalité et de réseautage avec des partenaires africains et internationaux.■