Les citoyens ont très souvent la critique facile. Les pouvoirs publics, régulièrement, en prennent pour leur grade.
Parfois à raison. Mais assez fréquemment à tort, parce que simplement il y en a qui ne sont jamais satisfaits de rien et trouvent à redire sur tout.
C’est le cas au Maroc, mais également dans pratiquement tous les pays.
Et ces gens prompts à verser leur bile quand, dans leur entendement, les choses vont de travers, on ne les entend guère dans d’autres circonstances.
Comme celle que nous traversons actuellement, avec des autorités qui sont au taquet et font tout pour assurer la sécurité de la population marocaine.
Pourtant, pour ces troublions qui glandouillent en ce moment tranquillement, télécommande à la main, à cause du confinement, c’est le moment idéal pour l’ouvrir et remercier tous ces responsables, autorités, blouses blanches… qui ont perdu le sommeil depuis l’apparition du coronavirus.
C’est le moment, surtout, de remercier leur chère patrie, le Maroc. Un pays qui n’a certes pas les moyens des nations développées, mais qui ne les envie pas pour autant dans la manière de gérer cette crise sanitaire mondiale.
On ne s’aventurera pas à dire que tout est parfait. Bien sûr que non.
Mais convenons que les autorités marocaines ont assez vite réagi et pris des mesures fortes pour tenter de circonscrire rapidement cette épidémie.
Regardons ce qui se passe en France !
Regardons ce qui se passe en Italie !
Regardons ce qui se passe chez nos voisins espagnols !
Ce sont des pays qui font rêver bon nombre de Marocains. Mais, dans le contexte actuel, offrez-leur le visa et un séjour gratuit qu’ils refuseraient de s’y rendre.
Regardons maintenant ce qui se passe en Afrique, notamment au Bénin !
Le président béninois, Patrice Talon, a été clair dimanche : son pays ne dispose pas des "moyens des pays riches" pour prendre des mesures de confinement strictes dans la lutte contre la propagation du coronavirus.
"Pour accompagner les réductions de mobilité ou les confinements, les pays riches débloquent des sommes faramineuses et certains ont même recours à des solutions monétaires à peine déguisées, voire la planche à billets pour prévenir le chaos socio-économique inévitable autrement", a-t-il déclaré dans une allocution télévisée.
"Le Bénin (...) ne dispose pas de ces moyens (…) et si nous prenons des mesures qui affament tout le monde, elles finiront très vite par être bravées et bafouées ", a conclu de l'Etat.
Voilà donc ce qui se passe au Bénin. Faute de moyens pour passer au confinement, les miasmes du coronavirus se répandront dans ce pays qui compte pour le moment 6 cas confirmés.
Au Maroc, on confine, on aide les entreprises, on aide les salariés, on aide l’informel.
Alors, il faut juste dire "Merci"; mais ceux qui ne sont pas contents peuvent toujours devenir… béninois.
D. William