Notre quotidien est désormais rythmé par le coronavirus. Il est invisible, mais omniprésent.
A l’origine, il s’agissait d’une crise sanitaire, confinée en Chine, mais qui a fini par devenir planétaire.
Le Maroc, avec 6 cas déclarés, a connu son premier décès, l’Italie et ses 60 millions d’habitants sont sous cloche et le monde de la santé en général est dans l’expectative.
Expectative devant l’inconnu : un virus extrêmement contagieux, qui s’avère assez létal, qui a muté, qui crée des complications même chez des sujets jeunes et contre lequel les scientifiques n’ont pas encore trouvé de vaccin.
Pis encore, l’Organisation mondiale de la santé évoque désormais «une pandémie» du Covid-19, «le virus ayant pris pied dans de nombreux pays».
Seule note d’espoir dans ce contexte devenu très anxiogène, «la plupart» des personnes infectées vont guérir, selon le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
D’ailleurs, fait-il savoir, sur les «80.000 cas rapportés en Chine», berceau de l'épidémie, «plus de 70% ont guéri».
Suffisamment rassurant ? Pas sûr. Parce que l’on est encore incapable de dire combien de temps durera l’épidémie.
Etant dans l’impossibilité d’affirmer ou non si le Covid-19 peut survivre en période de chaleur, aucun virologue ne se hasarde actuellement à se prononcer sur l’évolution de cette crise sanitaire.
Et tout cela a mis l’économie internationale sous haute pression.
Le climat d’inquiétude et d’incertitude créé par le coronavirus a fait s’effondrer les marchés financiers, alors que le risque d’une crise économique mondiale, que certains experts prédisent semblable à celle de 2008, pointe son nez.
Le système économique, qui montrait déjà des signes de fébrilité ces dernières années, est aujourd’hui sévèrement chahuté.
Au point que la croissance mondiale va probablement prendre un sacré coup.
D. W.