(Photo AFP)
Le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy, a tenu ce mercredi, aux côtés de Fabrice Cambolive, directeur des opérations de la région Afrique, Moyen-Orient et Inde, et Marc Nassif, Directeur général du Groupe Renault Maroc, une conférence de presse pour présenter le bilan d’étape de l’écosystème Renault qui a fait l’objet, d’une convention sous la présidence effective du Roi Mohammed VI.
En vertu de ce partenariat, le Groupe Renault développe dans le Royaume une plateforme d’approvisionnement et une base d'exportation industrielle mondiale, dont l’impact est intense en termes de création d’emplois et d’accroissement de l’intégration et du sourcing local.
A ce propos, Elalamy a noté que l’écosystème Renault enregistre des avancées notables et qu’il est sur la bonne voie pour réaliser les objectifs qui lui sont assignés à horizon 2023.
Le Groupe Renault s’approvisionne actuellement en pièces fabriquées à partir du Royaume pour ses usines marocaines et internationales, à hauteur d’un milliard d’euros par an, avec la perspective de réaliser le double et dépasser ainsi l’objectif initialement fixé (1,5 milliards d’euros/an), en 2023.
Le taux d’intégration locale du constructeur dépasse les 50% et l’écosystème formé par le Groupe Renault et ses fournisseurs a réalisé un investissement de 815 millions d’euros qui a permis la création de près de 14.000 emplois directs et indirects dans le Royaume.
«Des métiers à fort enjeux et des technologies nouvelles font leur entrée au Maroc et développent en profondeur l’intégration locale», a souligné Elalamy, ajoutant que «l’écosystème réalise une forte montée en gamme des composants made in Morocco».
En effet, les métiers de l’automobile s’enrichissent de spécialisations à forte valeur ajoutée, à l’exemple du vitrage, des jantes aluminium, des systèmes de direction et de transmission ou encore d’ingénierie métiers.
D’autres acteurs sont en cours d’implantation, notamment autour des technologies, comme les amortisseurs, les tableaux de bord et les systèmes de navigation.
L’écosystème d’envergure que déploie le Groupe Renault au Maroc ambitionne, à horizon 2023, de créer 50.000 emplois directs et indirects, permanents et qualifiés, de générer un chiffre d’affaires additionnel de 1,5 milliards d’euros par an, issu des achats de pièces fabriquées localement, et de porter le taux d’intégration locale à 65%.
«Nous travaillons main dans la main avec le gouvernement pour atteindre cet objectif commun de faire du Maroc une plateforme automobile régionale majeure», indique Fabrice Cambolive.
«En effet, pour remplir notre contrat à l’horizon 2023, nous utilisons la plateforme de l’Alliance Renault-Nissan Mitsubishi, la plus grande alliance automobile au monde. Plus que jamais, nous jouons notre rôle de locomotive au service de l’industrie automobile nationale», conclut Marc Nassif.