La secrétaire exécutive de la Commission Économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), Vera Songwe, a exhorté les ambassadeurs africains accrédités à Addis-Abeba à encourager leurs pays à adhérer à la transparence fiscale mondiale et à d'autres lois pertinentes pour endiguer les fuites de capitaux qui coûtent à l'Afrique environ 80 milliards de dollars par an.
Il s’agit aussi de faire en sorte que les sommes et les biens détournés illicitement du continent puissent être ramenés une fois qu'ils sont suivis avec succès.
"On a beau parler de flux financiers illicites et en faire toute une histoire, mais beaucoup d'entre nous n'avons pas pris les mesures de base nécessaires et requises pour s'assurer que l'argent ne disparaisse pas", a-t-elle dit devant les ambassadeurs africains basés en Éthiopie, lors de leur 19ème rencontre trimestrielle, mardi au siège de la CEA.■