Le Maroc est un pays prioritaire dans les interventions de la Banque européenne d’investissement (BEI) et constitue le deuxième bénéficiaire de l’appui de l’institution monétaire de l’UE dans la région de la Méditerranée.
Dans ce sens, la BEI, premier bailleur de fonds multilatéraux en Europe par le volume de ses prêts et de ses emprunts, a accordé, ces dix dernières années, près de 4,5 milliards d’euros pour le financement de projets en appui au secteur privé et la réalisation d’infrastructures au Maroc, à indiqué, jeudi à Casablanca, Anna Barone, représentante de la BEI dans le Royaume, lors d’un déjeuner-débat organisé par la Chambre de commerce belgo-luxembourgeoise au Maroc.
En 2017, elle a financé des projets pour un montant de 480 millions d’euros.
Des projets dans les domaines du transport et des énergies renouvelables vont être finalisés avant la fin de l’année en cours, annonce Barone, mettant en exergue les objectifs transversaux avec le Royaume en matière de lutte contre les effets du changement climatique, à l’instar de sa participation au financement du complexe solaire de Ouarzazate-Noor et de fermes éoliennes.
En plus de ses lignes de crédit, la BEI apporte son expertise par la mise en place d’une assistance technique en vue d’aider les bénéficiaires à être au niveau des normes sociales et environnementales européennes, assurant ainsi un financement et un appui de projets concrets pour soutenir le développement économique, a noté la responsable de l’institution.
La Banque, qui emprunte des fonds sur les marchés financiers à des conditions avantageuses qu’elle utilise pour financer des projets aux meilleures conditions, a totalisé des financements d’un trillion d’euros en soixante ans d’existence, tant au sein de l’Union européenne qu’en dehors, rappelle Barone.■